[df_divider el_width=”100″ style=”solid” height=”1px” accent_color=”#EEEEEE” border_size=”1px” padding=”20px 0″ position=”align_center” el_class=””]Les femmes du CercleCom ont de la ténacité et le sens de la réussite, comme en témoignent deux enseignantes du Groupe Arcades à Dijon : Irmine Carterot, responsable de la section Communication, et Catherine Grataroli, responsable de la section Commercialisation des vins, spiritueux et œnotourisme.
Votre expérience du privé ?
Catherine Grataroli : 20 ans en agence de pub spécialisée en vin, promotion des AOC de Bourgogne.
Irmine Carterot : 15 ans ingénieure commerciale B2B et organisation de salons. J’étais à Lyon, Thomson et Alcatel, en solution de communication, routeur, hub, réseau…
Être Femme dans l’univers masculin de l’industrie, handicap ou atout ?
CG : Quand tu montres que tu es carrée, que tu fais tout pour être efficace, ça facilite le premier contact et la relation professionnelle.
IC : C’est agréable de travailler avec des hommes. Les femmes apportent de la sensibilité dans le rapport client, une forme autre d’écoute et de sérieux.
Ne demande-t-on pas plus d’efforts aux femmes qu’aux hommes pour être reconnues, en leur pardonnant moins les erreurs ?
CG : J’ai 50 ans, cela fait 25 ans que je travaille, j’ai eu la chance de travailler avec des hommes très intelligents.
IC : Dans le monde industriel, on croit que les hommes ont un esprit plus technique que les femmes. Dans les solutions complexes, si tu fais une bonne analyse des besoins, ça rassure. Il ne faut pas jouer la carte charme mais rester pro, aller à l’essentiel, répondre aux attentes clients.
L’équipe idéale ?
CG : Travailler en binôme, en équipe mixte.
IC : Nous sommes pourtant une équipe féminine…
CG : … et nous fonctionnons super bien ! Nous n’avons pas peur des semaines de 60 heures. Trouver un(e) coéquipier(e) aux mêmes exigences permet de déplacer des montagnes.
IC : Nous formons avec nos étudiants une quasi-entreprise. Ils interviennent sur les Rencontres cinématographiques, la Foire gastronomique. Tous les étudiants Commercialisation des vins font un stage à l’étranger : 40 % Angleterre, 30 % Allemagne, 30 % Asie, États-Unis, Afrique du Sud. Côté débouchés, 70 % sortent avec un job, dont un tiers à l’étranger.
CG : Deux jeunes ont fait merveille en stage à Londres, leur tuteur les a envoyés à Singapour. Deux ans plus tard ils ont chacun créé leur entreprise d’import-export de vins de Bourgogne et de France. Beaucoup de jeunes travaillent en Bourgogne dans de très jolis domaines, c’est une formation qui leur porte bonheur.
L’emploi s’effondre, vous enseignez l’espoir ?
IC : Un recruteur cherche d’abord un étudiant qui a des attitudes de communication personnelle indispensables, d’intégration dans une équipe et de fiabilité.
CG : Irmine et moi leur faisons un coaching de communication non-stop durant deux ans, des pros viennent les muscler en entretien d’embauche, un intervenant chaque semaine vient leur transmettre compétences et connaissances. À 20 ans, nos étudiants sont matures professionnellement.
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Contacts
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