Une programmation défricheuse et imprévisible, telle est la promesse de la nouvelle édition du festival GéNéRiQ.
Du 24 au 28 février, cinq salles de concert et un festival se sont réunis pour la neuvième fois afin de proposer un moment tout en rythme et en nuance. La Vapeur relaie cette aventure qui n’attend que vous.
Quarante artistes et cinquante dates en moins d’une semaine, ça claque ! Mulhouse, Belfort, Besançon, Audincourt et Dijon : le festival GéNéRiQ va résonner dans l’est de la France. « C’est une aventure collective assez rare pour être soulignée », insiste Yann Rivoal, directeur de la Vapeur, désireux d’amener la musique dans les villes, au plus près des spectateurs.
Le festival GéNéRiQ ne se contentera pas des salles de concert, investissant des lieux plus atypiques, le patrimoine ou encore des appartements. Si quelques noms ont déjà été annoncés par les organisateurs, tout n’est pas encore défini. À Dijon, quelques artistes sont toutefois attendus, comme le groupe de pop Tindersticks. « C’est plutôt classe de pouvoir d’accueillir ce groupe mythique qui n’est jamais venu à Dijon. »
Yann Rivoal met également l’accent sur la soirée du 26 février à la Vapeur. « Un groupe 100 % féminin qui promet une belle soirée indie rock. » Les experts auront peut-être reconnu les anglaises du groupe Savages, qu’on annonce comme « quatre filles qui viennent tout péter ! ». Au fil de ce festival ouvert à la diversité, chacun devrait pouvoir trouver son bonheur.
[df_divider el_width=”100″ style=”solid” height=”1px” accent_color=”#EEEEEE” border_size=”1px” padding=”20px 0″ position=”align_center” el_class=””]Aller plus loin
À la Vapeur, on ne fait pas que des concerts. La médiation y occupe une place de choix, y compris pendant le festival. « On va proposer un condensé de tout ce que nous faisons dans l’année », explique Elsa Girard, directrice adjointe de la salle. La Vapeur va ainsi inviter des publics qui n’en ont pas l’habitude à assister à des concerts ou à découvrir les coulisses d’un festival.
Jeunes en rupture, personnes en situation de handicap, Elsa Girard et la Vapeur veulent rendre la culture accessible au plus grand nombre. « On va aussi lancer quelque chose pour les 0 à 2 ans avec des ateliers qui inciteront peut-être les parents à conduire les jeunes à des spectacles adaptés. »
Avec la moitié des concerts du festival qui seront gratuits, pourquoi se priver ? « Nous pensons que la place de la culture, c’est un vivre ensemble qui ne doit pas être réservé à ceux qui savent. C’est là l’enjeu de la médiation. » Dommage que ce ne soit pas encore une évidence pour tous. Heureusement, la majorité des structures culturelles se sont engagées sur cette voie, qui fait le lien entre un artiste, une salle et un public.
[df_divider el_width=”100″ style=”solid” height=”1px” accent_color=”#EEEEEE” border_size=”1px” padding=”20px 0″ position=”align_center” el_class=””] En décembre :Agenda
Dijon : Festival Noël en scène, jeune public, à la Minoterie du 16 au 19 décembre.
Beaune : Festival Mômes et merveilles, à la Lanterne magique du 18 décembre au 2 janvier.
En janvier :
Dijon : Exposition Lee Ungno et Han Mook au Consortium jusqu’au 24 janvier.
Nuits-Saint-Georges : Opérette La Vie Parisienne à la salle des fêtes, le dimanche 31 janvier.
En février :
Dijon (et ailleurs) : Festival À pas contés, jeune public, du 5 au 18 février.
Montagny-lès-Beaune : Exposition photo Ciné Révélation à la Veuve Ambal jusqu’au 29 février.