Maria a fait venir le soleil andalou dans la rue des Godrans. Avec la complicité gourmande de Fabrice, elle y ajoute un incomparable sens de l’accueil. Bienvenido à L’auberge espagnole amigos.
La rue des Godrans est la grande gagnante de l’arrivée du tramway. Les tenanciers de l’Auberge Espagnole en sont les premiers témoins.
Leur établissement vit de beaux jours. Une réussite que Maria et Fabrice (ils firent les grandes heures de la Gargouille autour du marché) entretiennent au quotidien. Vie et bonne humeur sont les crédos du lieu. « On est pas là pour se prendre la tête », confirme la maitresse de maison.
Premiers ingrédients de la recette du bonheur à la sauce andalouse : convivialité et rencontres tous azimuts. L’auberge espagnole joue son rôle… d’auberge espagnole.
La population qui la fréquente est aussi diverse que bienveillante, pour ne pas dire familiale. On s’interpelle de table en table, on parle de l’actualité du jour et de voyages, bref, on s’intéresse aux autres.
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Une clientèle de 30 à 60 ans qui vient aussi et surtout se délecter d’une proposition de tapas cent pour cent ibérique.
En cuisine, Fabrice se montre créatif et s’inspire de ses nombreux voyages : « Récemment nous avons découvert l’Argentine, ce qui nous a convaincus de proposer sur notre prochaine carte, dès la fin mars, de vrais empanadas à la viande ». Bien vu, même si les fondamentaux du chef, ceux dont on se souvient, demeurent encore l’andouillette et ses fameuses pièces de bœuf qui, selon lui, feraient un carton parmi la gente féminine. On le croit volontiers, tout en conseillant le succulent tartare. « Cette auberge espagnole est à prendre au pied de la lettre », rappelle à juste titre Maria.
Nombreux sont ceux qui, le matin du marché, vont sous les halles chercher un peu de chorizo ou autres douceurs salées pour en faire la dégustation rue des Godrans. « Avec un petit canon, il font comme chez eux », se réjouit la muse du lieu, qui n’est donc pas la dernière à prendre part à la « déconnade » qui découle naturellement de toute cette franche camaraderie. Quitte même à pousser plus loin le bouchon, avec des soirées thématiques très courues dont les désormais fameuses soirées « vinyles ».
Le client, plus roi que jamais, débarque avec ses vieux 45 tours pour en faire profiter toute l’auberge.
La « libertad » donne ainsi un singulier esprit de « fiesta » à cette jeune adresse, qui vient à peine de souffler sa première bougie.
L’auberge Espagnole
20, rue des godrans,
21000 Dijon