Elles nous rendent belles, tout simplement. Mais pas seulement ! Les coiffeuses sont notre lien social bon pour le moral, grâce à qui l’on peut vivre de vrais moments d’échange, gagner en assurance, ressortir transformée…
À Dijon, Saint Algue en a fait sa marque de fabrique. Gaëlle et Marine, des salons rues du Chapeau Rouge et Jean-Jacques Rousseau, balayent le sujet avec enthousiasme.
Propos recueillis par Alexandra Capelovici / Photos : Christophe Remondière
Votre définition d’une bonne coiffeuse-visagiste ?
Gaëlle : C’est avant tout celle qui trouvera la coupe qui vous va, tout simplement ! En tenant compte de la forme de votre visage dans un premier temps, mais aussi de vos goûts. Elle doit appréhender la cliente et ses aspirations, son tempérament, sa faculté à se laisser guider ou non… C’est un art !
Marine : Je dirais à peu près la même chose : pour moi, c’est une professionnelle attentive, qui sait diriger la cliente sur ce qui lui
va le mieux, en tenant compte de sa morphologie.
Comment êtes-vous venue à ce métier ?
G. : Ma maman m’a transmis la passion de la coiffure. Ce métier était une véritable évidence !
M. : Lors d’un stage découverte effectué au collège. Ce fut le déclic. J’ai aimé cette relation client/coiffeur, être une source de bien-être
à part entière… Faire du bien grâce à notre métier, c’est génial !
Dans le choix d’un salon, la relation coiffée-coiffeuse prime souvent sur tout le reste. Comment appréhendez-vous cette proximité ?
G. : Cette relation se construit très naturellement, sans forcer les choses, dans le respect de la vie privée. Une coiffeuse prend ce qu’on lui donne. Nous effectuons un travail « émotionnel » qui ne se limite pas aux échanges de politesse. Il est bien plus complexe. En tout cas, le relationnel fait partie intégrante du service et s’accomplit sous diverses formes.
M. : Nous ne sommes pas une usine, tout est personnalisé. L’accueil, le diagnostic, les conversations… Il arrive parfois que nous soyons dans la confidence. C’est aussi notre devoir de protéger notre clientèle et ses petits secrets. La coiffeuse commère, chez nous du moins, est un cliché qui a malheureusement la peau dure !
Rue Jean-Jacques-Rousseau pour l’une, rue du Chapeau Rouge pour l’autre. Vous travaillez au quotidien dans des artères historiques. Êtes-vous sensibles à ce cadre ?
G. : Oui j’adore Dijon et la vie au centre-ville. Exercer son métier dans un cadre rassurant, que vous connaissez bien, est forcément un avantage. Il permet même de s’améliorer : on connait son terrain de jeu !
M. : L’ambiance du centre-ville est très conviviale, j’adore. Surtout entre commerçants de la rue Jean-Jacques-Rousseau, où je sens une bienveillance commune.
D’ailleurs, êtes-vous de véritables « femmes en Bourgogne » ?
G. : Oui ! Je suis née à Dijon, j’ai toujours habité au centre-ville
ou à proximité. Quand on aime un endroit, on n’a pas envie
d’aller ailleurs…
M. : Pareil, une vraie Bourguignonne née en région dijonnaise.
J’ai toujours vécu ici. Je trouve que c’est un plus d’être « du cru »,
il existe une vraie proximité avec la clientèle.
En plus d’une expertise éprouvée, Saint Algue a une démarche écoresponsable. Le bio est-il l’avenir de la coiffure ?
G. : Oui ! L’avenir de la coiffure et de la vie en générale. « On ne pollue pas l’eau », nous disent régulièrement nos clientes quand elles utilisent la gamme de shampooing Bio Respect. Textiles bio, économiseurs d’eau… Il en va du bien-être de notre planète et de nos enfants.
M. : Complètement, ce n’est pas une posture démagogique mais bien une nécessité : j’estime que nous sommes à une époque où nous faisons de plus en plus attention à notre qualité de vie. Adopter une démarche comme celle de Saint Algue, en utilisant des produits plus sains, est louable.
Saint Algue, c’est aussi un salon où l’on se sent chez soi. Vous êtes à l’aise ici ?
G. : Bien sûr. Une coiffeuse doit d’abord se sentir à l’aise dans son espace de travail pour transmettre cet état d’esprit à la clientèle. C’est contagieux ! Un salon est un lieu d’embellissement de soi. Je fais tout pour que mes clientes le sentent.
M. : Dans nos postures, notre assurance, nos gestes et nos mots, la notion de bien-être est omniprésente. Le salon permet à la fois dynamisme et souplesse : son agencement et ses codes couleurs nous permettent de bien travailler.
La coiffure est le reflet d’un état d’esprit. De façon générale, comment trouvez-vous nos Bourguignonnes ? Cassent-elles les interdits ? Sont-elles plutôt « classiques » ? Un peu tout ça à la fois ?
G. : Les Bourguignonnes sont comme toutes les femmes, elles ont besoin d’écoute ! Très informées par la presse et les réseaux sociaux, elles suivent une tendance bohème et chic à la fois.
Je dirais qu’elles ne cassent pas les codes : elles aiment changer, mais ne sont pas extravagantes.
M. : En général, je dirais que nous, Bourguignonnes, cultivons une discrétion qui se ressent dans la coupe et la couleur. Mais on a aussi du caractère, on sait s’affirmer ! En tout cas, comme beaucoup d’autres, on aime prendre soin de nous.
Chaque professionnelle a sa marque de fabrique. Décrivez la vôtre en quelques mots clés.
G. : Notre équipe est décontractée, chic, élégante et tendance. Nous sommes des visagistes, nous réalisons des devis avant chaque prestation. Depuis 40 ans, Saint Algue prend soin de vous en prenant soin de la planète, tel est le leitmotiv de notre équipe.
M. : Et surtout, nous sommes souriantes, dynamiques
et à l’écoute !
Qu’aimez-vous entendre/voir après une coupe ou un bon conseil ?
G. : Il y en a tellement ! J’aime entendre des exclamations spontanées : « Merci pour cette transformation », « c’est exactement ce que je voulais », « vous êtes géniale »… Ce genre de choses.Nous n’avons pas sauvé le monde, mais c’est très gratifiant d’entendre tout ça.
M. : Plus que de mots, j’aime lire sur le visage d’une cliente
sa satisfaction. Cela ne trompe pas !