Engagé dans un ambitieux projet sportif d’accession à la Pro D2, comprenez le monde professionnel du rugby, le Stade Dijonnais, dont le staff administratif est totalement féminin, a confié son image et sa communication à deux femmes : Élodie Kupreski et Mathilde Potet. L’une en charge des partenariats, l’autre de la communication. Interview croisée.
Par Michel Giraud
Photos : Jonas Jacquel, Christophe Remondière et DR
Le rugby ? « J’ai un parcours extérieur au rugby, rappelle Élodie Kupreski. Je me suis retrouvée là par hasard. J’ai eu l’occasion d’assister à plusieurs matchs l’an dernier… J’ai beaucoup aimé l’ambiance, j’avais l’impression d’arriver dans une famille. Jusqu’alors, j’avais un autre métier, j’étais commerciale dans une société de restauration. Je n’étais pas vraiment rugby à la base, on m’a proposé de travailler dans ce milieu, j’y suis allée sans aucune hésitation. » Même son de cloche chez Mathilde Potet : « J’ai travaillé dans le football en Angleterre [ndlr : lire notre dernière édition], je suis arrivée dans le rugby par hasard et je m’y plais énormement. Je souhaitais revenir chez moi à Dijon, j’ai postulé en quittant l’Angleterre… Résultat : c’est ma quatrième saison ! Et j’adore ! Ça me correspond parfaitement. »
Votre rôle au Stade Dijonnais ? « Je suis responsable marketing et communication, explique Mathilde Potet. Je gère la communication au sens large, je suis graphiste, community manager, bref je suis en charge du contact entre le public et
le club, entre les joueurs, le staff et le grand public. Tout ce qui est visuel passe par moi : les publicités, les vidéos… » Quant à Élodie Kupreski, elle résume ainsi son rôle, essentiel alors que le Stade Dijonnais se tourne vers un ambitieux projet : « Je m’occupe des partenariats du club, du renouvellement des conventions comme de la prospection auprès de nouveaux partenaires. C‘est un métier basé sur le relationnel. Il faut montrer à nos partenaires que nous sommes là pour eux. Quand ils viennent au Stade, les partenaires recherchent le contact humain. À moi d’y veiller. Je sens quotidiennement leur motivation à soutenir le Stade : nous sommes entrés dans une nouvelle ère, avec un nouveau projet. Chacun d’entre eux a envie de s’investir, il y a une vraie émulation de la part de tout le monde, ça se ressent beaucoup »
Mathilde Potet, responsable marketing et communication
Élodie Kupreski, responsable des partenariats au Stade Dijonnais.
Un monde d’hommes ? « Moi je suis convaincue, sourit Élodie, qu’il faut toujours une petite touche féminine. Quand ils pensent rugby, certains imaginent un milieu macho. C’est perçu comme un sport de mecs – alors qu’il existe des équipes féminines, mais il faut bien des filles pour faire avancer les choses ! En interne ou externe, c’est une grande famille, tout le monde se connaît, il y a de la bienveillance partout. » Mathilde Potet confirme : « Je travaille avec des gens respectueux qui, au contraire, ont un regard bienveillant et protecteur. Beaucoup sont devenus des amis, ces liens d’amitié qui permettent aujourd’hui de retranscrire cette belle unité via les réseaux sociaux. Il y a une vraie cohésion d’équipe de l’ensemble des acteurs du club. Et puis, quand on lit notre organigramme, il apparaît clairement qu’il y a des femmes qui, à la gestion du club, occupent des postes-clés : la comptabilité, le sécrétariat général aussi, qui est à la tête du groupe de bénévoles. Et justement, nous comptons un grand nombre de femmes parmi nos bénévoles… Nous avons aussi une préparatrice physique et c’est une présidente qui est à la tête du club affaires… Autant de femmes qui sont mobilisées et apportent leurs compétences à l’ambitieux projet du Stade. »
Un staff très fémininApparaissent sur cette photo, de gauche à droite :
Céline Bouillot, éducatrice à l’école de rugby pour la catégorie des moins de 10 ans ;
Mathilde Potet, responsable marketing communication ; Édith Florentin, secrétaire générale du club ;
Pascale Toulouse, bénévole de longue date, très investie dans la vie du club ;
Julie Lorrain, partenaire historique du Stade Dijonnais
à travers ses sociétés ISMAAC, Dijon Formation et Chalon Formation, présidente du Club XV (le club affaires du Stade) et de la société Lemniskat, la régie du Stade.
Sont absentes : Élodie Kupreski, chargée des partenariats, Sandrine Commaret, comptable, Maryvonne Canette, intendante avec l’équipe première c’est-à-dire la « nounou » des joueurs, et Amandine Bouguetoch, préparatrice physique de l’équipe première.
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