Dans le parc historique du château d’Arcelot, une salle de réception spectaculaire d’une capacité de 1.200 personnes ouvrira au printemps 2022. Une info exclusive Femmes en Bourgogne.
Karl Lagarfeld en était tombé amoureux, finançant la restauration de ses façades en Miloš Forman rêva d’y tourner Valmont. L’architecture néoclassique de ce château construit dans les années 1760 ferme la longue perspective de la route reliant Dijon à Arcelot. L’élégante bâtisse domine un parc de 45 hectares, aménagé au XIXe siècle par Jean-Marie Morel, théoricien des jardins qui réalisa, entre autres, le parc de l’Arquebuse à Dijon et celui de Joséphine de Beauharnais à Malmaison. Au hasard de leur promenade, les visiteurs s’émerveilleront devant une pagode japonaise nichée au milieu du lac, admireront – entre autres arbres centenaires – un cyprès chauve qui se dresse fièrement depuis 1750 et se laisseront attendrir par deux chèvres aussi câlines que le chat de la maison. Bref, on ne peut que tomber sous le charme de ce château d’Arcelot situé à quelques kilomètres seulement de Dijon.
Chaque année, 2.000 curieux visitent le monument historique dont les salles meublées selon le goût de l’époque renferment moults trophées rappelant que le lieu fut à l’origine un pavillon de chasse. Et c’est sans compter les touristes qui réservent le gîte aménagé dans l’ancien colombier, ni les mariés et leurs invités qui célèbrent leurs noces dans le pressoir et le caveau. Le maître des lieux, Bernard de Loisy, veille sur la propriété familiale, mais c’est sa fille, Pâquerette Jouffroy, qui tient aujourd’hui les rênes de la maison. Et qui révèle, en exclusivité pour Femmes en Bourgogne, un projet aussi exceptionnel qu’ambitieux. À l’écart du château, dominant le parc, le long du mur d’enceinte, le Trianon va sortir de terre à partir du mois de juin. Dès la fin de l’été 2022, il sera en capacité d’accueillir des événements de grande ampleur.
Et pour cause : avec ses 426 mètres carrés, la salle sera en mesure de recevoir 320 convives attablés et… 1.200 personnes en configuration debout, ce qui en fera tout simplement la plus grande salle de réception de Bourgogne après celles de Dijon Congrexpo. Excusez du peu. « Nous entendons accueillir des mariages bien sûr, mais aussi des séminaires d’entreprise, des garden parties, pourquoi pas des spectacles », explique Pâquerette Jouffroy. Pour assurer l’exploitation de ce lieu, elle s’est associée avec un spécialiste, Sylvain Camos, président fondateur de l’agence dijonnaise EMA Events. « Cette salle présentera toutes les qualités requises pour organiser des événements de grande qualité : éclairages leds colorisés et tamisés, plafond acoustique, climatisation, parking de 250 places, et bien sûr des cuisines et une vaste zone de service », explique-t-il. À l’utile, le Trianon associera le beau : « Nous avons créé, avec nos architectes Julie Piffaut et Philippe Guilloux, un projet élégant, qui respecte le cadre historique du parc et du château, et qui a bien entendu été validé par l’architecte des Bâtiments de France », précise Pâquerette Jouffroy. Le projet a convaincu également la Région Bourgogne-Franche-Comté, qui le subventionne après l’avoir désigné lauréat de son concours 2020 « Développement touristique innovant d’un site patrimonial régional ». La pierre de taille et la brique entourant les ouvertures se marieront avec le métal, le verre et le béton de chanvre, positionnant le Trianon comme une construction écologique et résolument contemporaine dans le parc historique. Lequel va faire l’objet, dès cet automne, d’importants travaux de restauration, sous la direction du paysagiste Emmanuel Parisot. « Nous disposerons ici, à quelques minutes de Dijon par l’Arc, à proximité de l’autoroute A31 et dans un cadre préservé, d’un lieu d’accueil d’événementiel unique dans la région, capable de générer une véritable activité économique », s’enthousiasme Sylvain Camos. Une nouvelle page s’écrit dans l’histoire du château d’Arcelot.